top of page
La casa de Papel
La photographie n’est pas qu’une image, c’est un geste de résistance contre l’oubli. Chaque cadrage est un acte de capture, une tentative de fixer l’éphémère dans la matière. Le monde y entre et se fige : les espaces que nous habitons, les liens qui nous soutiennent, les couleurs qui nous définissent, les modes qui nous traversent. Mais toute photographie est aussi une mémoire imparfaite, un fragment d’un tout plus vaste, comme une carte postale qui tente de contenir un voyage ou un journal intime qui ne pourra jamais tout raconter.
Dans cette série, la mémoire n’est pas une nostalgie, mais une reconfiguration. Les espaces sont réinventés, imprégnés du kitsch de la culture mexicaine, un écho de ces six années où mon regard s’est imprégné de son chromatisme radical. Ici, la couleur n’est pas un ornement : c’est un langage, une structure, la trace d’une identité en perpétuel déplacement. C’est la chaleur de l’Argentine, le besoin de ne pas devenir invisible en France, la synthèse et la fusion de trois cultures puissantes qui m’habitent désormais et s’intègrent dans un être plus vaste.
Cette série est un manifeste visuel contre la dilution de l’identité dans la monotonie. Ici, les murs ne s’éteignent pas dans leur immobilité ; ils débordent de vie, de saturation, d’excès. Car la mémoire n’est pas un espace neutre, mais une construction en perpétuelle évolution. Ici, le surréalisme n’est pas une échappatoire, mais une forme de résistance : l’affirmation radicale que l’existence est aussi un acte de transformation.
La fotografía no es solo una imagen, es un gesto de resistencia contra el olvido. Cada encuadre es un acto de captura, un intento de fijar lo efímero en la materia. Entra el mundo y se queda atrapado en la imagen: los espacios que habitamos, los vínculos que nos sostienen, los colores que nos definen, las modas que nos atraviesan. Pero toda fotografía es también una memoria fallida, un fragmento de algo mayor, como una carta postal que intenta contener un viaje o un diario íntimo que nunca podrá narrarlo todo.
En esta serie, la memoria no es nostalgia, sino reconfiguración. Los espacios han sido reinventados, impregnados de lo kitsch de la cultura mexicana, un eco de los seis años en los que mi mirada se empapó de su cromatismo radical. En estas imágenes, el color no es un adorno: es lenguaje, es estructura, es la huella de una identidad en constante desplazamiento. Es la calidez de Argentina, la necesidad de no volverse invisible en Francia, la síntesis y fusión de tres culturas potentes que ahora me habitan y se integran en un ser más amplio.
Esta serie es un manifiesto visual contra la dilución de la identidad en la monotonía. Aquí, los muros no se apagan en su quietud; se cargan de vida, de saturación, de exceso. Porque la memoria no es un espacio neutro, sino una construcción en disputa. Aquí lo surrealista no es evasión, sino una forma de resistencia: la afirmación radical de que existir es también un acto de transformación.
bottom of page